A Beijing (Pékin) au mois d’aout, j’ai eu l’occasion de tester les accès internet mis à disposition et donc de facto, la censure sur internet.
Tout d’abord, accéder à un point d’accès Wifi en Chine est simplissime. Les points d’accès Wifi sont nombreux et très souvent gratuits.
Pa contre, pour l’accès au Web, des pans entiers de sites sont inaccessibles. Par exemple, toute la racine xxx.blogspot.com est bloquée. Dommage, je n’ai pas pu consulter mon site sur le cinéma d’asiatique préféré, Cinéma d’Asie.
Facebook est inaccessible. Par contre, je peux me connecter à Linkedin sans difficultés (il ne faut pas pénaliser le développement du commerce :p).
Le moteur de recherche de Google est accessible mais seulement via le site de Hongkong (.hk). Sans en avoir des certitudes absolues, le résultat des recherches me semble restreint (testé avec au hasard, le mot clef « Tibet Libre ») et les liens proposés sont bien souvent inaccessibles. Finalement, je me suis rabattu sur Yahoo qui s’est révélé beaucoup plus pratique à utiliser que Google en chine.
Les accès « https » sont autorisés, apparemment sans limitation. J’avais un doute avant mon départ sur ce point.
Bien évidemment, j’ai essayé les quelques outils de contournement que j’avais amené avec moi.
- Les VPN utilisant le protocole PPTP ne fonctionnent pas. J’ai testé le VPN de mon employeur et mon VPN personnel. Par contre, je n’ai pas pu tester d’autres types de VPN que le PPTP.
- La plupart des proxys connus ne fonctionnent pas ou de façon aléatoire. Une journée, j’ai réussi à faire fonctionner au travers d’un proxy « Ninja Proxy », le site Facebook ; le lendemain cela ne fonctionnait plus. Vu que je n’avais pas accès à mon serveur (faute de VPN), je n’ai pas pu m’installer mon propre proxy.
Une promesse : si je retourne en chine, je reviens blindé en outils pour faire sauter la censure chinoise … si celle-ci n’a pas déjà explosée d’elle-même tant qu’elle me semble aussi couteuse que peu efficace.